*frenchie*

 
registro: 15/09/2008
The world is a dangerous place to live; not because of the people who are evil, but because of the people who don't do anything.
Pontos35mais
Próximo nível: 
Pontos necessários: 165
Último jogo
Dados

Dados

Dados
44 dias h

Des trois métamorphoses

"Je vous énonce trois métamorphoses de l'esprit: comment l'esprit se mue en chameau, le chameau en lion et le lion, enfin, en enfant.
Il y a beaucoup de pesant fardeau pour l'esprit robuste aimant à porter de lourdes charges et que le respect habite: c'est à un pesant fardeau qu'aspire sa force, au fardeau le plus lourd.
Qu'est-ce qui est lourd? demande l'esprit habitué aux lourdes charges, et le voiçi qui s'agnouille, pareil au chameau, il veut qu'on le charge bien.
Qu'est-ce qui est le plus lourd, ô héros?, interroge l'esprit habitué aux charges pesantes, que je m'en charge, moi, et que je me réjouisse de ma force.
N'est-ce pas cela: s'abaisser pour faire souffrir son orgueil?  N'est-ce pas cela: faire éclater sa folie pour se moquer de sa sagesse?
Ou bien est-ce cela: abandonner notre cause quand elle fête sa victoire?
Monter sur de hautes montagnes pour tenter le tentateur?
Ou bien cela: se nourrir des glands et de l'herbe de la connaissance et avoir faim dans son âme de l'amour de la vérité?
Ou bien cela: être malade, renvoyer les consolateurs et se lier d'amitié avec des sourds, qui jamais n'entendent ce que tu veux?
Ou bien cela: descendre dans de l'eau sale si c'est l'eau de la vérité et ne pas écarter de soi les grenouilles froides et les crapauds fiévreux?
Ou bien cela: aimer ceux qui nous méprisent et tendre la main au fantôme quand il vient nous effrayer?
C'est de tout ceci, de tout ce qu'il y a de plus pesant dont se charge l'esprit qui aime à porter les fardeaux: tout pareil au chameau qui, une fois chargé, se hâte vers son désert.
Mais dans le désert le plus reculé se fait la deuxième métamorphose: l'esprit ici se change en lion, il veut conquérir sa liberté et être le maître dans son propre désert.
Son dernier maître, il le cherche ici: il veut devenir son ennemi et l'ennemi de son dernier dieu, il veut se battre pour la victoire contre le grand dragon.
Quel est ce grand dragon que l'esprit ne veux plus appeler ni maître, ni dieu?
"Tu dois.", tel est le nom du grand dragon.
Mais l'esprit du lion, lui, dit: "Je veux."
"Tu dois" l'attend au bord du chemin, couvert d'écailles, dorées, miroitantes et sur chaque écaille étincelle en lettres d'or: "Tu dois."
Des valeurs millénaires brillent sur ces écailles et ainsi parle le plus puissant de tous les dragons: "Toute valeur de toute chose - elle brille sur moi."
Toute valeur a déjà été créée et toute valeur créée, c'est moi. En vérité, il ne doit plus y avoir de "Je veux!" Ainsi parle le dragon.
Mes frères, pourquoi est-il besoin du lion de l'esprit? L'animal de bât ne suffit-il donc pas, lui qui renonce et qui est plein de respect?
Créer des valeurs nouvelles, le lion lui même n'en est pas encore capable, mais conquérir la liberté pour des créations nouvelles, voilà ce que peut la puissance du lion.
Créer sa liberté et opposer même au devoir le "non" sacré: à cette fin, mes frères, il est besoin du lion.
Prendre le droit de créer des valeurs nouvelles - c'est la conquête la plus terrible pour un esprit accoutumé aux fardeaux et au respect. A la vérité cela lui paraît être de la rapine et l'affaire de bêtes de proie.
Il aimait jadis, comme son bien le plus sacré, le "Tu dois": or le voilà obligé de trouver illusion et arbitraire jusqu'au cœur de ce qu'il y a de plus sacré, afin d'arracher sa liberté à son amour: c'est le lion qu'il faut pour un tel rapt.
Mais dites, mes frères , de qui l'enfant est donc capable dont ne le fut pas le lion? Pourquoi faut-il donc que le lion féroce devienne un enfant?
L'enfant est innocence et oubli, un recommencement, un jeu, une roue roulant d'elle même, un premier mouvement, un "oui" sacré.
Oui, pour le jeu de la création, mes frères, il est besoin d'un "oui" sacré: c'est sa volonté que l'esprit veut à présent, c'est son propre monde que veut remporter celui qui est perdu au monde.
Je vous ai dit trois métamorphoses de l'esprit; comment l'esprit devient chameau, le chameau lion, et le lion enfant"
Ainsi parlait Zarathoustra. Et en ce temps il séjournait dans une ville appelée " la vache multicolore".

révélations incroyables

documentaire exceptionnel à la portée aussi lointaine que votre curiosité vous exigera de chercher
attention donc à celui qui n'apprécie guère les remises en question ceci peut être très perturbant
le docu à pour point de départ les pyramides de gizeh et remet vite en cause toute l'égyptologie officielle mais aussi bien plus...



légende amérindienne

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère  contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :

 

- Laisse moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret. Mais la haine t'épuise, et n'atteint pas ton ami. C'est comme si tu avalais du poison et souhaitais que ton ennemi en meure. Je me suis souvent débattu avec ces sentiments...

 

C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi. Le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il y a lieu de le faire. Il ne mène le combat que lorsque cela est juste de le faire, et  son combat est loyal. Mais le deuxième s'abandonne à la colère. La moindre contrariété le plonge dans des accès de rage incontrolable. Il se bat contre n'importe qui, en tous temps et sans raison. Il est incapable de penser à cause de la colère et la haine qui l'asservissent. Le désespoir est son lot et sa colère n'y change rien. Il m'est parfois difficile de vivre avec ces deux loups en moi, parce que chacun veut dominer mon esprit.

 

Le garçon observa attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :

 

- Lequel des deux loups l'emporte, Grand-père ?

 

Le Grand-père lui sourit et lui répondit doucement :

 

- Celui que je nourris...


savez vous que vous êtes riches?

Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte avec un crédit de 86 400. Simplement, il y a deux règle à respecter :

- La première est que tout ce que vous n’avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir. Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, ne pouvez que le dépenser mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 pour la journée

- La deuxième règle : la banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis ; à n’importe quel moment elle peut vous dire que c’est fini, qu’elle ferme le compte et qu’il n’y en aura pas d’autre

Que feriez –vous ? A mon avis, vous dépenseriez le maximum à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d’utiliser la totalité pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.

Cette banque magique, nous l’avons tous, c’est le temps ! Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n’y a pas de report. Ce qui n’a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin, cette magie recommence. Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n’importe quel moment, sans aucun préavis ; a tout moment, la vie peut s’arrêter.

Alors que faites-vous de vos 86400 secondes quotidiennes ? 


le plus grand danger (3)

L'image des choses se recule et se déplace encore sans cesse, et peut être qu'à partir de maintenant il en sera ainsi plus souvent encore, et plus rapidement que jamais; sans cesse les esprits justement les plus distingués se raidissent contre cette obligation universelle - et en tout premier lieu les explorateurs de la vérité! Sans cesse cette croyance, en tant que croyance de tout le monde, engendre, chez les esprits raffinés, un dégoût et une nouvelle concupiscence: et cette allure lente qu'elle exige pour tout processus intellectuel, cette imitation de la tortue qui fait autorité ici, à elle seule déjà convertit en déserteurs les artistes et les poètes; - c'est dans ces esprits impatients qu'éclate une véritable joie de la folie, puisque la folie a une allure si joyeuse! Il est donc besoin des intellectuels vertueux - hélas! je veux employer le mot qui prête le moins à équivoque - il est besoin de la bêtise vertueuse, d'inébranlables batteurs de mesure à l'esprit lent, pour que les croyants de la grande croyance générale demeurent ensemble et continuent à exécuter leur danse: c'est une nécessité de premier ordre qui le commande et l'exige ici. Nous autres, nous sommes l'exception et le danger, - nous avaons éternellement besoin de nous défendre! - Eh bien! il y a vraiment quelque chose à dire en faveur de l'execption, à condition qu'elle ne veuille jamais devenir la règle.